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Je dois avouer que je ne m’attendais pas à être si fasciné en me rendant dans le musée des machines à nourrir et courir le monde. Mais pour découvrir ces maquettes, j’ai fait la connaissance de Claude Millet qui sait parfaitement conter l’histoire des maquettes et de leurs créateurs. Ce passionné gère le musée des machines à nourrir et courir le monde depuis 2006.
La visite commence par une petite vidéo de 15 minutes qui permet de faire connaissance avec un artiste passionné : Marcel Yerly.
Maquettiste amateur, peintre passionné et agriculteur, il aime reproduire les machines dans les moindres détails, rien ne lui échappe si bien que le moteur en bois d’un tracteur semble plus vrai que sur une véritable machine.
Entre 1945 et 1995, Marcel Yerly réalise sur son petit établit, une centaine de maquettes allant de 50 centimètres à presque 3 mètres que l’on peut admirer dans le musée.
Lorsque la vidéo est terminée on entre dans une grande pièce où sont entreposées des maquettes plus impressionnantes les unes que les autres. Cet homme habile de ses doigts pour manipuler le bois fabriquait aussi ses pinceaux et sa peinture pour réaliser de très belles toiles que l’on peut admirer dans la salle d’exposition.
Ainsi, dans cette grande salle, on navigue entre les tracteurs, les voitures mais aussi des caravelles ou des avions (Certain des avions peuvent voler).
Il est difficile d’imaginer que ces maquettes sont toutes en bois compte tenu de la minutie nécessaire pour la fabrication.
En quittant ce musée, je ne peux m’empêcher de repenser à la tournerie de Robert Marichy et me dire que les jurassiens ont une relation bien à eux avec cette matière première qu’est le bois.